Bienvenue dans la nouvelle identité d'atelier Shirley Chiche : Les jours souples. 

Elle est dédiée aux hypersensibles et aux esprits atypiques.

 

Longtemps, mon univers a porté mon nom. Aujourd’hui, je m’ouvre, je m’étire, je me dirige vers quelque chose de plus grand : vous faire vivre des jours souples.

Qu’est-ce qu’un jour souple ?

Ce n’est pas un jour parfait. Pas productif non plus. Ni même un jour calme. 

C’est un jour qui te laisse être comme tu es, sans forcer, sans juger.

Un jour où tu peux ressentir trop fort sans devoir t’excuser. Tu peux changer d’avis. Oublier une tâche. Prendre une pause. Le temps s’adapte à toi, pas l’inverse.

 

Un jour souple, c’est un jour où tu ne tiens pas droit… mais tu tiens quand même.

C’est celui où tu remplaces “je dois” par “j’ai besoin”. Celui où tu n’as pas fait tout ce que tu voulais, mais tu as respecté ton énergie, ton rythme, ton émotion. Un jour souple, c’est une victoire douce. Une respiration dans le trop-plein. Un refuge dans la tempête.

Et c’est pour ça que j’ai créé ce lieu virtuel, une boutique atelier "d'être", pour ceux qui ne rentrent pas dans les cases. Un espace pour que toi aussi, tu puisses avoir des jours « à ta façon ». 

C’est toujours moi, Shirley Chiche, derrière chaque création.

Mais ce que je propose change profondément. Ici, tu trouveras :

• des agendas sensibles, pensés pour t’aider à t’organiser sans te juger. 

• des coussins émotionnels personnalisés, pour nommer ce que tu ressens et t’autoriser à le vivre,

• Des objets rassurants et colorés, conçus pour les enfants, les femmes et les personnes neuroatypiques.

Mais également des ressources à lire pour aller plus loin, sur le blog (et très bientôt dans mes livres) et des vidéos sur les réseaux pour t’accompagner. 

Ce n’est pas une boutique parfaite, ni un concept marketing. Juste un espace doux, un peu désuet, un peu enfantin, où l’on parle émotions sans peur.

On les valorise. 

 

Shirley, artiste, créatrice… et TDAH (entre autres) !

J’ai cru que j’étais “trop” : trop sensible, trop désorganisée, trop intense, trop fatiguée. Et puis un jour, j’ai compris : je suis juste différente. 

J’ai un TDAH, des tendances dyspraxiques, une sensibilité à fleur de peau. Je suis aussi une maman, une créatrice, une survivante du chaos intérieur. Tout ce que je crée vient de là : du besoin de se sentir compris, même dans ses débordements.

Je t’en parle sur le blog : Tdah, troubles dys, multi-potentiel : comprendre, nommer, accepter et exploiter

 

 

Qu’est-ce que l’hypersensibilité ?

Être hypersensible, ce n’est pas être faible, c’est percevoir plus fort, plus vite, plus profondément.

Une voix dure peut nous briser. Un mot doux peut nous bouleverser. Une lumière peut devenir trop, un tissu rêche peut être insupportable.

Les hypersensibles ont besoin d’espaces où leurs ressentis sont légitimes, et non considérés comme “exagérés”. Ils ont besoin d’objets qui ne les brusquent pas. De routine douces et de supports concrets pour canaliser ce qui déborde.

On parle souvent de “l’hypersensibilité” comme si c’était une seule chose, mais en réalité, il y a deux grandes familles d’hypersensibilité qui se croisent souvent sans se confondre.

 

1) L’hypersensibilité émotionnelle :

C’est quand tout ce qui touche au cœur, à l’émotion, au lien prend une ampleur immense.

• Une remarque peut te hanter pendant des jours.

• Un film te laisse en larmes pendant une semaine.

• Un conflit te retourne le ventre.

• La joie t’emporte comme une vague trop grande pour ton corps.

 

Les phrases qu’on t’a sûrement dites :

“Tu prends tout trop à cœur.”

“Faut apprendre à te blinder.”

“C’est pas si grave, arrête de pleurer.”

“Tu te fais des films.”

“Tu devrais pratiquer la pleine conscience pour te calmer.”

 

Tu as peut-être essayé, mais au lieu de te calmer, ça t’a fait déborder au dedans ou au dehors. Parce qu’en fait, tu n’as pas besoin de te couper de tes émotions, tu as besoin d’un cadre où elles peuvent respirer en sécurité.

 

2) L’hypersensibilité sensorielle

C’est quand ton corps réagit plus fort que la moyenne à ce qui l’entoure.

• Les bruits te vrillent le cerveau.

• La lumière t’agresse.

• Certains tissus sont insupportables sur ta peau.

• Une odeur t’écœure alors que les autres ne la sentent même pas.

• La foule, les néons, les supermarchés te fatiguent à une vitesse déconcertante.

Les phrases que tu as sans doute entendues :

“Mais t’exagères, c’est juste une étiquette qui gratte.”

“Allez, on va à l’anniversaire, ça va être sympa !”

“Tu fais ta difficile…”

“C’est dans ta tête.”

“Mais tout le monde est un peu sensible.”

Tu t’es sentie comme un extraterrestre dans un monde trop bruyant, trop rapide, trop rude.

 

Pourquoi certaines méthodes “ne marchent pas sur moi”

Quand on est hypersensible (émotionnellement, sensoriellement, ou les deux), certaines techniques dites “universelles” sont non seulement inefficaces, mais parfois même contre-productives :

 

“Ferme les yeux et concentre-toi sur ton corps.”

• Problème : mon corps hurle déjà. Je le ressens en permanence, parfois même trop. Fermer les yeux l’amplifie.

• Ce qu’il faut : un ancrage doux, extérieur. Regarder une flamme, toucher un tissu rassurant, avoir un coussin à malaxer.

“Écris tout ce que tu ressens.”

• Problème : ça peut amplifier le flot au lieu de l’apaiser. Et chez les TDAH, ça tourne en boucle.

• Ce qu’il faut : un cadre visuel ou tactile pour exprimer l’émotion autrement : dessin, couleur, mouvement.

“Respire profondément pendant une minute.”

• Problème : la respiration seule ne suffit pas si le corps est en mode panique sensorielle.

• Ce qu’il faut : une combinaison de respiration + objet de sécurité (odeur, texture, poids, son doux).

“Expose-toi progressivement à ce qui te gêne.”

• Problème : oui, mais seulement si c’est moi qui choisis le rythme. Sinon, c’est une nouvelle agression.

• Ce qu’il faut : de la sécurité, du choix, du respect. Pas une immersion forcée.

 

Alors… que faire à la place ?

Il ne s’agit pas de “soigner” l’hypersensibilité. Il s’agit de l’écouter, la comprendre, et l’équiper. Quand on est hypersensible ou neuroatypique, on a besoin de supports adaptés :

• Des objets qui réconfortent, sans jugement.

• Des routines souples, pas rigides.

• Des émotions nommées, pas étouffées.

• Des journées modulables, pas formatées.

 

Et c’est exactement ce que je propose avec Les jours souples.

Ce que je crois profondément, c'est que le monde est encore mal adapté aux gens qui ressentent tout en grand. Mais ce n’est pas à toi de te durcir : c’est à nous de construire des espaces plus doux. Pour que chaque hypersensible puisse dire : “Je suis comme ça. Et c’est ok.”

 

Pourquoi je me tourne vers les atypiques ?

Parce que je suis l’une d’elles. Parce que je les aime et les comprends. Parce qu’être différente, pendant longtemps, c’était être seule.

Quand on est enfant et qu’on réagit “trop fort”, qu’on bouge trop, qu’on pleure sans raison apparente, qu’on a peur du bruit, qu’on oublie tout, on devient trééés vite celui ou celle qui dérange.

Cette incompréhension s’imprime profondément. Elle m'a suivi à l’âge adulte, dans mes relations, le travail, mes émotions. Je me suis cru cassée. Il fallait “se corriger”, s’adapter, se taire un peu plus.

Moi aussi, je vis ça. Ce sentiment de ne jamais vraiment “coller”. De faire des efforts immenses pour rester dans le cadre, pour ne pas perdre le lien. Mais aujourd’hui, je vois les choses autrement parce qu’il y a un monde merveilleux derrière cette différence. 

Les personnes neuroatypiques, hypersensibles, porteuses de TDAH, TSA, dyspraxie ou autre, possèdent quelque chose de précieux :

• une lucidité profonde
• une empathie rare
• un sens aigu de la justice et de la nuance

Ce sont souvent les premiers à ressentir ce qui cloche. À repérer l’injuste, l’absurde, le trop dur. Ils n’acceptent pas les systèmes froids. Ils n’oublient pas la douleur des autres. Ils ne savent peut-être pas “fonctionner normalement”, mais ils aiment, vivent, ressentent autrement.

Nous ne sommes plus seuls

Pendant longtemps, chacun vivait sa différence en silence. Ces dernières années, un mouvement a commencé : Nous nous reconnaissons. 

Nous mettons des mots. Nous partageons des stratégies, des galères, des victoires. Nous nous découvrons une communauté de gens qui nous ressemblent un peu plus. Pas une communauté à part, mais une tribu qui se comprend.

Et moi, dans mon coin d’atelier, je crée pour cette tribu. Pour qu’elle se sente vue, respectée, valorisée. Pour qu’elle ait des objets à son image : intelligents, tendres, désorganisés parfois, mais toujours vrais.

 

Parce que ce monde a besoin de nous

Il faut du courage pour ressentir dans un monde qui banalise. Il faut de la force pour être doux dans un système dur. Et c’est exactement ce que les neuroatypiques apportent.

Alors je me tourne vers eux, parce que je suis l’une d’eux et parce que je veux diffuser une chose simple : Ici, nous sommes à notre place.

Tu n’es pas trop. Tu n’es pas un problème à résoudre. Tu es une richesse à révéler.

Nous sommes souvent ces enfants “trop” ou “pas assez” pour les standards. Des adultes qui ont besoin de vivre autrement. Pas plus lentement, ni plus vite. Juste autrement. Et si mes créations peuvent les aider à respirer un peu mieux, alors ma mission est remplie !

Ma mission : aider les hypersensibles à vivre pleinement

Je ne suis pas psychologue, ni coach, ni thérapeute. Je suis une artisane de l’émotion. Ceci dit, j’étudie la possibilité de reprendre mes études en parallèle à mon métier mission. 

En attendant, je crée des objets qui parlent quand les mots sont trop durs. Je crée des agendas qui respectent le rythme intérieur. Des coussins qu’on peut serrer, nommer, pleurer, aimer.

Mon rêve ? Que chaque personne sensible trouve un refuge ici. Un espace doux, pas culpabilisant. Un endroit où on ne cherche pas à “réparer”, mais à accueillir. Exemples :

 

 

Pour les enfants qui ne savent pas dire “je suis en colère” :

Un coussin émotionnel qu’on peut serrer, lancer, nommer. Avec son prénom, ou un mot-clé rassurant. Parce que les enfants hypersensibles ont besoin de supports concrets pour gérer leurs tempêtes intérieures.

Et pour les aider à intégrer les routines, comme pour le coussin Routine Matin et Soir.  

 

Pour les adultes qui ne supportent pas l'organisation rigide :

Un agenda sensible, avec des pages légères, sans cases trop strictes, où l’on peut écrire “rien aujourd’hui” sans culpabilité et noter ses humeurs, ses surcharges et ses envies.

 

Pour les femmes qui s’effondrent en silence :

Une soutien émotionnel à lire, à entendre, à comprendre. Avec des phrases qui valident, soutiennent, ouvrent des espaces. Pas pour tout régler, mais pour tenir debout même de travers.

 

Pour les ados qui masquent leur différence :

Des objets doux, colorés, pas trop “thérapeutiques”, mais efficace : un coussin lesté, par exemple, qu’ils peuvent garder sur leur lit sans avoir à l’expliquer. Un outil d’auto-régulation déguisé en bel objet.

 

Pour les moments de surcharge, où tout devient trop :

Mettre en place un un rituel simple. Choisir un coussin, s’isoler, lire ou écrire ou toucher quelque chose qui nous ancre.

 

Ça n’enlève pas la sensibilité. Mais ça crée une bulle de sécurité dans le chaos.

“Aujourd’hui, je n’ai pas tout géré, mais je me suis respecté.”

“Je n’ai pas avancé, mais je me suis écouté.”

“Je n’ai pas tenu le programme, mais j’ai tenu bon.”

 

Et ça, c’est déjà énorme

 

En conclusion : bienvenue chez toi

Les jours souples, c’est mon cadeau à celles et ceux qui ressentent beaucoup. Ceux qui veulent vivre sans se tordre dans un moule. Ceux qui cherchent à mieux comprendre ce qui les traverse.

Si tu es de ceux-là, tu es au bon endroit.

Bienvenue.

Ici, on n'impose rien, juste à avancer à ta manière. L'autorisation a enfin vivre des jours souples.

Avec toute mon hyper sensibilité, 

Shirley